Utiliser la PNL face à une crise

J’ai récemment été amené à lire des échanges sur un forum à propos de la PNL.

L’un des messages de mon beau-fils, est un superbe exemple de recadrage sous forme de feed-back sandwich et je ne résiste pas au plaisir de la partager.
Voici le début de ce fameux feedback sandwich :

J’ai récemment été amené à lire des échanges sur un forum à propos de la PNL.

L’un des messages est un superbe exemple de recadrage sous forme de feed-back sandwich et je ne résiste pas au plaisir de la partager.

Voici le début de ce fameux feedback sandwich :

Merci à tous de vos avis, remarques et partages d’expériences diverses avec la PNL.

J’ai pris un peu de temps pour répondre parce que c’est un sujet qui me tient à cœur et m’enthousiasme (je suis en train de débuter une formation de praticien en PNL).

Je tenais donc à "peser mes mots" sur le fond et non à réagir à chaud sur la forme ! Pardonnez ma jeunesse dans ce domaine !

Je constate que nombre d’entre vous utilisent la PNL et ses outils parmi pléthore d’autres et semblent satisfaits de disposer de ce choix là lorsqu’il est approprié dans un contexte donné.
D’autres signalent à juste titre que la PNL n’est pas une science et mettent en garde contre des risques de dérives et des utilisations "pseudo-scientifiques" sectaires et dogmatiques.
Ce n’est pas la première fois que j’entends ou lis ce genre de mise en garde, à propos de la PNL plus que pour toute autre approche ! Je conçois que la MIVILUDES ait pu critiquer l’usage de la PNL par des thérapeutes insuffisamment compétents en psychologie. C’est plutôt rassurant que des thérapeutes insuffisamment compétents ne puissent pas "sévir" avec quelque outil que ce soit, que ce soit la PNL ou autre chose !

Risque d’une classification

Maintenant, ce qui m’intéresse dans la PNL, c’est qu’elle est fondée sur l’expérience unique et subjective d’une personne donnée dans un contexte spécifique à un instant T... pas de classification, catégorisation ou généralisation abusive possible !

Classification en psychologie

Il est vrai que certains praticiens en ceci ou cela, pensent détenir la vérité et cherchent à en convaincre leur interlocuteur.

La plupart des managers, pédagogues, experts en communication... que j’ai rencontré et qui ont fait référence à la PNL dans leurs pratiques professionnelles, l’ont fait au travers d’exemples concrets, pragmatiques et, à mon sens, déontologiques. Ce sont même ces récits d’expériences vécues qui m’ont décidé à m’inscrire pour en avoir le cœur net, tester de moi-même et me faire ma propre opinion.

Parmi les outils les plus cités, on m’a parlé de stratégie d’objectif pour aider quelqu’un, ou soi-même, à définir avec précision ce que l’on veut par une série de questions (il parait que quand l’on sait ce qu’on cherche, on a plus de chance de le trouver !) ; d’ancrage pour se préparer mentalement et émotionnellement au même titre qu’un sportif... ; de recadrage pour maintenir une relation constructive avec son interlocuteur, même et surtout lorsqu’on n’est pas d’accord, en respectant ce qu’il dit et pense (manquerait plus que ça !), tout en exprimant son avis et sans vouloir pour autant le convaincre (pas toujours simple !).

Transmettre ou manipuler ?

Maintenant, il est vrai que quand nous apprenons à un enfant à se servir d’un couteau pour sculpter son bâton de promenade en montagne, nous ignorons s’il s’en servira un jour comme une arme de destruction.

Il est vrai aussi que c’est un travers humain naturel 1) de penser qu’on a raison, 2) de croire que l’autre à tord (puisqu’on a raison !), 3) de vouloir que l’autre se rende à l’évidence que l’on a raison, 4) de vouloir l’en convaincre activement.
Quand quelqu’un fait ça avec moi (même ma petite fille de 2,5 ans sait déjà très bien le faire !), je veux pouvoir m’en rendre compte pour pouvoir décider si, oui, je me laisse influencer pour regarder pour la 17ème fois en 2 semaines le dessin animé du moment (c’est du vécu !), ou si, non, je ne me laisse pas manipuler par un bonimenteur qui veut me vendre à prix d’or un robot éplucheur (en plus, j’en ai déjà un !).

Bref, il me semble que si nous savons très bien nous influencer mutuellement, voire même parfois nous manipuler nous-mêmes, je serai mieux outillé si je sais le détecter dans le but de conserver mon libre-arbitre, inconditionnellement.

Que des incompétents, des usurpateurs, des bonimenteurs, des gourous, sachent parfaitement utiliser des techniques qu’ils détournent pour manipuler leur interlocuteur n’est pas un scoop et ne date pas d’hier. J’entends et je lis tous les jours des maestros à l’œuvre sur les marchés, aux comptoirs des bistrots, devant les machines à café, dans les écoles, sur internet...

Je suis peut-être utopiste mais je rêve d’un monde où chacun pourrait s’exprimer, dans tous les sens du terme, sans être jugé, critiqué, condamné (tout en étant quand même confronté sinon on ne fait pas avancer le schmilblick !), d’un monde où la différence serait richesse, et le respect, de soi !

Mais je pense également qu’il est un devoir de rester vigilant en toute circonstance pour détecter toute tentative de manipulation de soi-même ou des autres et savoir la déjouer !

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